Design Mobilier, éditions Eyrolles : second extrait commenté

Comme promis, voici une seconde page extraite de mon dernier livre paru chez Eyrolles, qui concerne l'écodesign.
J'ai consacré en effet un chapitre à l'éco-conception appliquée au design mobilier à l'intérieur de ce livre. L'écodesign m'intéresse tout particulièrement, je développe d'ailleurs actuellement une marque d'objets éco-conçus Ekokosmos et j'ai saisi l'occasion pour vous transmettre mes connaissances, des méthodes et aussi des réflexions sur ce sujet, très "communicant".  Je vous propose notamment sur cette page mon point de vue et mes réponses à la question "quel est le meuble le plus écologique ?".

N'hésitez pas à réagir sur ce sujet à la suite, sur ce blog ...

Commentaires

Jehanne a dit…
Bonjour,

c'est assez amusant de lire votre commentaire extrait de votre livre: "... le meuble le plus écologique ou le plus durable est celui que l'on ne jette pas. ..."
C'est la même réflexion que je me suis faite face à un devoir de ma formation décoration intérieure : imaginer , dessiner, argumenter un parapluie jetable.
Beaucoup d'élèves se cassent la tête pour essayer de trouver une sorte d'alternative à cette création-fabrication-recyclage. Je suis moi aussi passée par plusieurs stades de réflexion qui ont abouties à une question: est-il vraiment nécessaire que cet objet soit jetable ? (actuellement, ne l'est-il pas, parce qu'on l'oublie), répond-t-il à un réel besoin ? ou bien n'est-ce pas une idée dans l'air du temps qui aurait tendance à voir l'écologie dans le jetable-biodégradable ou recyclage ? lingettes, mouchoirs, nappes, serviettes, même les lentilles de contact, tous ces objets ne font que remplir nos poubelles après une seule utilisation, même si ces poubelles sont sélectives (plusieurs poubelles).
Je me demandais si je n'allais pas argumenter plutôt sur l'inutilité de concevoir un parapluie jetable, et je trouve là un encouragement à le faire. Bon, un parapluie n'est pas un meuble, mais vu le nombre de parapluie qui arrivent aux objets trouvés, et ceux qui , fabriqués à moindre coût, sans se soucier de la qualité, se cassent après 2 ou 3 utilisations, cela doit représenter un certain poids de déchets, pouvant être recyclés, certes (métal, textile).
Une autre réflexion: lorsqu'un objet a un certain prix, associé à la qualité, l'acheteur va faire beaucoup plus attention à ne plus oublier son parapluie.
L'idée serait plutôt de créer une sorte de pense-bête pour son parapluie, un moyen de ne pas le délaisser dans un coin, parce qu'on l'a pris alors qu'il pleuvait, et qu'à l'heure du départ, il ne pleut plus! Loin des yeux, loin du coeur! Finalement, je me dis que les parapluies sont bien malmenés, à part peut être les anglais qui traditionnellement aiment leur parapluie, et encore, la nouvelle génération a un comportement mondialisé, donc, un parapluie n'a pas vraiment d'importance ... La capuche a remplacé le parapluie!
D'ailleurs, en parlant de capuche, je me rappelle ma mère, avant de sortir sous la pluie, sortait de sa poche ou de son sac, un petit carré de plastique transparent, elle le dépliait comme un éventail, ou un accordéon, et le mettait sur sa tête. Il y avait à la fois ce geste et cette forme, très élégants, mais le plastique venait tout gâcher. Une idée à re-travailler ?

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