Se mettre à son compte, Sylvie décoratrice nous raconte…


Sylvie a créé son activité de décoratrice d’intérieur suite à un licenciement (elle était assistante commercial chez Technal dans la région de Toulouse). Dans un article précédent, elle nous décrit son parcours de reconversion à 53 ans.

Aujourd’hui, Sylvie nous raconte les démarches qu’elle a menées pour créer son propre emploi, sous l’œil circonspect de ses anciens collègues qui n’y croyait pas trop. Après une formation longue à distance (2 ans et demi), dont un stage (4 mois) chez un architecte et un début d’association avec la gérante d’un magasin de mobilier et objets déco, Sylvie a mis en place plusieurs stratégies pour augmenter ses chances de succès.

Stratégie 1 / alléger ses charges sociales. Sur les conseils d’un coach en réinsertion, Sylvie a choisi le statut d’auto-entrepreneuse pour réduire le coût de ses charges sociales, consciente du chiffre d’affaire plafonné associé. Mais en anticipation du passage souhaité à un autre statut une fois ce plafond dépassé, Sylvie applique depuis le début un taux horaire vendu suffisamment élevé, qu’elle pourra conserver avec son nouveau statut. C’est un des conseils avisés que je lui ai donné ;-)  

Stratégie 2 / caler ses tarifs et définir des formules d’appel. Sylvie a réalisé une étude de la concurrence en ligne, pour caler ses tarifs d’emblée sur ceux pratiqués par des décorateurs confirmés, quelque soit le statut choisi. Elle s’est aussi aidé du mode de calcul donné dans mon livre « Démarrer son activité déco » chez Eyrolles. Ensuite, elle a défini 3 formules d’appel (type coaching en décoration) avec un budget réduit et progressif (300/600/900 euros), présentées sur son site internet, en plus des études personnalisées.

Stratégie 3 / privilégier le réseau.  Le partenariat avec le magasin de mobilier et objets déco fonctionnant bien, Sylvie a décidé d’exploiter au maximum cette opportunité. La gérante du magasin organise une soirée business tous les trimestres,  événement qui a permis à Sylvie de rencontrer des clients, des artistes, des artisans…

Bilan de la première année  d’activité pour Sylvie, décoratrice d’intérieur à son compte :
Ø  chiffre d’affaire très satisfaisant,
Ø  bon volume de clients dont 2 entreprises professionnelles (le musée Aéroscopia de Toulouse et un salon de coiffure).
Ø  100 % de ces clients issus du réseau,
Ø  actions de prospection ciblées.

Dans le dernier article à venir, Sylvie, décoratrice d’intérieur à Toulouse, nous racontera comment elle trouve ses clients, comment et pourquoi elle élargit progressivement ses cibles et ses méthodes de prospection.

Commentaires

Les plus vus